Le racisme semble être un sujet omniprésent dans notre société, que cela soit dans les médias, les réseaux sociaux ou dans la vie quotidienne. Selon les rédactrices Léna et Noémie, le racisme peut détruire une société.
***
De nos jours, le racisme est encore présent en raison de notre passé. Depuis des décennies, chaque société se pense différente des autres du fait de sa langue ou sa culture. Cela implique une valorisation d’elle-même et une dévalorisation d’une autre société et se traduit par du racisme.
Le pouvoir destructeur du racisme
Nous connaissons tou.te.s des personnes qui disent « Je ne suis pas raciste, mais… ». Ces personnes font partie du problème en ignorant et rejetant le fait que le racisme est toujours présent dans notre société. Personne n’aimerait l’avouer, mais nous mettons les gens, surtout celles et ceux dont on n’a pas encore fait connaissance, dans des cases. Cela renforce les inégalités déjà existantes entre certains groupes. Cela ne contribue pas à une vie égalitaire et paisible. Le racisme et une société qui se base sur les droits de l’homme – c’est une contradiction.
Racisme au quotidien
Les propos racistes directs dans la vie quotidienne mettent notre vie de communauté en danger. Ils peuvent s’exprimer dans un regard insistant, voire méprisant, sur une personne ; des phrases comme « D’où viens-tu vraiment ? » ou « Retourne dans ton pays » ; toucher les cheveux d’une personne noire sans avoir demandé – juste parce qu’on en avait envie. Cela outrepasse une limite intime et n’est pas du tout acceptable !
Racisme sur internet
Mais les propos racistes s’expriment aussi sur internet de façon plus ‹ indirecte ›. Sur les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter, il est si facile de proliférer des propos racistes. On est invisible ! On insulte derrière un écran. On se sent en sécurité, car on risque d’avoir moins de représailles en retour, comme une agression des personnes à qui on fait référence.
Propos racistes hors limite
Le racisme ne cesse d’augmenter, comme j’ai pu le constater le 29 avril 2019. Des étudiant.e.s ont écrit des propos racistes sur d’autres étudiant.e.s noir.e.s via Messenger. Des moqueries et insultes comme « Asperger du parfum pour couvrir l’odeur », « Ils cherchent des poux dans le c*l à jojo », « ils se bouffent le c*l les bonobos » ou « smiley singe » étaient envoyés dans un groupe privé ! Ces propos racistes hors limite ont créé des conflits entre des étudiant.e.s. Les étudiant.e.s pris pour cible se retrouvent dans une incompréhension totale de la situation, car ils ne comprennent pas cet acharnement venant de leurs camarades. Les étudiant.e.s témoignent ne se sentir plus à leur place au sein de la faculté de sociologie.
Un premier pas vers l’antiracisme Nous sommes d’avis que le racisme peut détruire une société, mais il détruit surtout les gens qui en font expérience. Nous sommes obligé.e.s de le prendre en compte, de le sanctionner, que ce soit à une petite ou une grande échelle. On ne peut malheureusement pas résoudre le racisme d’un jour à l’autre, mais nous pouvons commencer par nous former par rapport au sujet en lisant des livres spécialisés, des biographies, des reportages etc. et de parler et échanger avec les personnes concernées au lieu de parler sur elles !
*Image de l’article : « (La lutte contre le racisme nous concerne tous.) » | Photo : John Darroch
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/68/Placard_Racism_is_Never_Justified.jpg
A propos des auteurs :
Noémie und Lena konnten mit ihrem gemeinsamen Beitrag erste journalistische Erfahrungen sammeln. Noémie studiert im Bereich dt.-frz. Handel, Marketing & Tourismus und liebt reisen, um ihren Horizont zu erweitern. Lena hat Romanistik & Germanistik studiert und wenn sie nicht gerade versucht, ihren „Öko-Lifestyle“ zu optimieren, sensibilisiert sie andere Menschen für diskriminierungsfreie Sprache.

…hat irgendwas mit Literatur- und Sprachwissenschaft in Bonn und Paris studiert. Wenn sie nicht gerade versucht, ihren Öko-Lifestyle so gut es geht zu optimieren, geht sie ihrer Leidenschaft, dem Dancehall, nach oder versucht, andere Menschen für gendergerechte Sprache zu sensibilisieren.

Âgée de 21 ans, Noémie étudie dans le domaine du commerce, marketing et tourisme franco-allemand depuis quatre ans. Elle a eu l’opportunité de beaucoup voyager pendant ses études, particulièrement en Europe. Cela lui a permis de rencontrer du monde et d’ouvrir ses horizons culturels.